EMPLOIS PRECEDENTS

• 2015 à 2019 : Assistante de recherche au Laboratoire d’Ecologie, de Botanique et de Biologie Végétale (LEB), Faculté d’Agronomie, Université de Parakou

RESUME DU PROJET DE THESE

Je m’intéresse aux interactions entre l'homme et l'environnement, en mettant l'accent sur l'écotourisme,  le développement durable et la conservation, dans les zones à potentialités écotouristiques, en particulier à proximité des zones protégées, en utilisant des approches holistique et pluridisciplinaire. Le tourisme contribue pour 10% du Produit Intérieur Brut, 9% d’emplois sur le plan international, 6% des exportations mondiales, 30% des exportations de services (UNWTO, 2015). Les activités écotouristiques en Afrique sont développées dans un contexte de dégradation des terres et de réduction des superficies forestières qui constituent le socle même du potentiel écotouristique en Afrique. En effet, en milieu tropicale, de 2000 à 2010, la perte annuelle nette de superficie forestière, était de (7) sept millions d’hectares (FAO, 2016). De 1990 à 2000, 70000 ha de forêts ont été détruites chaque année au Bénin en Afrique de l’Ouest (FRA, 2010). La difficulté à conserver les ressources naturelles est donc un problème crucial qui  réside au cœur des débats depuis plusieurs décennies. Elle prend en compte aussi bien les forêts, les aires protégées que les réserves de Biosphère au Bénin. Ma thèse a pour objectif d’analyser l’effet de l’implication des populations locales dans les activités écotouristiques sur leurs attitudes face à la conservation des ressources naturelles , d’analyser l’effet de l’attitude des populations locales par rapport à l’état de conservation de la diversité biologique des sites, et d’analyser la perception de la population locale du potentiel en biodiversité de leurs  sites écotouristique afin  d’évaluer la contribution de l’écotourisme à la gestion efficace des ressources naturelles au Nord Bénin.