TY - JOUR TI - Dépendance socioculturelle des connaissances locales des usages de Isoberlinia spp. au Moyen-Bénin, Afrique de l’Ouest AU - Adjahossou, Sessi Gilles Christian AU - Houéhanou, Dèhouégnon Thierry AU - Toyi, Mireille AU - Salako, Valère Kolawolé AU - Ahoyo, Carlos Cédric AU - Lesse, Paolo AU - Tente, Brice AU - Houinato, Marcel Roland Benjamin T2 - BOIS & FORETS DES TROPIQUES AB - Isoberlinia doka Craib & Stapf et Isoberlinia tomentosa (Harms) Craib & Stapf sont deux arbres originaires d’Afrique. Autrefois peu convoités, ils revêtent actuellement une utilité avérée pour les populations locales. Au Moyen-Bénin, l’intégration des savoirs traditionnels relatifs au genre Isoberlinia dans les stratégies de développement local demeure importante mais peu documentée. L’objectif de cette étude était d’évaluer, d’une part, les connaissances endogènes relatives aux utilisations des deux essences et, d’autre part, l’effet de cinq facteurs socioculturels ainsi que leurs interactions sur la valeur d’usage des deux essences dans le Moyen-Bénin. Des enquêtes ethnobotaniques ont été conduites auprès de 480 informateurs répartis dans huit groupes socioculturels. La fréquence relative de citation (FRC) et la valeur d’usage (VU) ont été calculées et analysées en utilisant respectivement une analyse en composantes principales (ACP) et des modèles linéaires généralisés (GLM) basés sur la distribution de Poisson. Les Mahi et Nago utilisent plus I. doka comme bois de charpente ; les Dendi et Holli utilisent plus I. tomentosa comme bois d’œuvre. Les modèles simples à un facteur montrent que, parmi les facteurs testés, le groupe socioculturel détermine les variations de l’usage des deux essences, et l’activité professionnelle influence aussi l’usage de I. tomentosa. L’évaluation de l’effet simultané des cinq facteurs sociaux et de leur interaction dans un même modèle multiple montre que les différences de la valeur d’usage de I. tomentosa entre les groupes socioculturels peuvent être amplifiées par l’activité professionnelle. Par ailleurs, pour I. doka, le modèle incluant uniquement le groupe socioculturel est celui le plus parcimonieux. Les politiques de gestion durable des deux essences devraient intégrer au premier plan les considérations socioculturelles, auxquelles s’ajoutent les appartenances professionnelles et, dans une moindre mesure, la taille du ménage pour I. tomentosa. DA - 2019/04/17/ PY - 2019 DO - 10.19182/bft2019.339.a31702 DP - DOI.org (Crossref) VL - 339 SP - 33 J2 - Bois for. trop. LA - fr SN - 1777-5760, 0006-579X UR - http://revues.cirad.fr/index.php/BFT/article/view/31702 Y2 - 2022/02/08/14:39:16 ER -